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Cabinet de curiosités d'Anne-Laure

Cabinet de curiosités d'Anne-Laure
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7 mars 2011

Anders Bergh

Aujourd'hui un peu de veille internet. Toujours très utile de voir ce qui se fait dans les autres pays. Et surtout chercher l'inspiration.

Alors voilà j'ai découvert, ce site du photographe Anders Bergh. C'est un photographe suédois. Ces photographies pourraient très bien figurer dans des sites de banque d'image tellement elles sont neutre. Pourtant, il est sans cesse à la recherche de texture dans ces images. 

Ce site est particulièrement intéressant pour son mur d'image. Les images sont organisées par séries de production et ont donc une même teinte qui garde une certaine harmonie dans la présentation de ce mur. Peu de texte mais y a t'il besoin d'expliquer ces images. La navigation est simple mais original. J'aime la manière dont on passe du mur à l'image. Celui-ci se décompose d'une manière différente à chaque image.

Ce site a été marqué sur FWA.

http://www.bergh.dk/

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23 février 2011

Noma Bar

Noma Bar est un graphiste et typographe israélien travaillant de Londres. J'ai un gros coup de coeur pour ce créatif qui s'exprime au travers de sujets de société contemporain en les illustrants d'une manière simple et minimaliste. C'est un travail critique. Il joue sur la double lecture: parfois on ne saisi pas toute suite le message, mais avec un nouveau regard l'aspect critique est d'autant plus fort. Il utilise des couleurs en adéquation avec son thème, mais ses aplats sont très fort en significations. 

Vous pourrez retrouver son travail dans son ouvrage Negative Space. Mais également pour sa participation avec de nombreux médias comme la BBC, The Observer ou The Economist.

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22 février 2011

Lui Bolin

J'ai découvert cet artiste Lui Bolin lors d'un devoir l'année dernière. Et aujourd'hui, je l'ai retrouvé sur Fubiz.net. C'est un artiste contemporain Chinois. Son travail: Il se camoufle dans l'univers urbain grâce à de la peinture. Quand j'ai découvert son travail, j'ai vu en lui une forme de critique du régime Chinois. D'une part parce qu'il se représentait devant de grands monuments de son pays, mais aussi parce que le fait de se fondre dans la masse architecturale est une manière de se fondre dans la masse idéologique de son pays. Il cherche à montrer en quelque sort que les habitants de ce pays sont des "moutons". Ils sont invisible dans la masse.

On peut y voir également une recherche sur son propre corps et une réflexion sur celui-ci: Comment se corps peut se fondre ou non dans le paysage sociaux-culturel. Il remet en question la place de son propre corps dans la société.

Aujourd'hui son travail me semble moins politique. En 2009, il se représente devant de grands monuments du monde entier. Son travail est plus moderne. Son travail est plus contemporain, moins critique.

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29 janvier 2011

Your memories of the fall of Berlin Wall sur CNN

Jusqu'ici, je vous ai fait découvrir des artistes et graphistes. Aujourd'hui je vais vous parler d'un site Internet. Je n'invente rien, je l'ai découvert en cours, donc mes collègues n'apprendront rien. Je vais vous parler du site "Your memories of the fall of Berlin Wall" de CNN.

La navigation et l'originalité de cette fenêtre m'a beaucoup marqué. Le fond est simple et austère. Il faut bien garder l'aspect historique et marquant de cette période. Moi elle a marqué mon enfance. La chute du mur, je l'ai vécue car j'ai des membres de ma famille qui vivait à l'ouest. J'étais trop petite pour me souvenir de l'époque du mur quand je m'y suis rendu. Par contre après la chute du mur, mes souvenirs sont plus fort. Ils redécouvraient avec nous ce qu'il n'avait pas vu depuis des années. Leurs yeux est leurs regards avaient changés sur leur pays.

Ce "mur" est assez représentatif de ce qu'a été ce mur de la honte. Un mur d'expression tout à fait graphique, mais où chacun laissait leurs ressentis. C'est un mur libre.

Ce site est participatif, chacun peut y laisser son histoire et ces différents médias. 

La navigation nous laisse voir une bulle d'information au survole qui nous guide sur le type d'article. À l'ouverture, les différentes bulles laissent place à un court texte. La progression dans le site est fluide: on passera d'article en article sans vraiment chercher d'informations, mais des sentiments et du vécu.

Bonne navigation.

http://edition.cnn.com/SPECIALS/2009/autumn.of.change/berlin.wall/

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27 janvier 2011

Mark Khaisman

 

Mark Khaisman est un artiste ukrainienne, installé depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Il a fait l'objet l'an dernier dans Etape Graphique d'un article et je souhaite vous faire partager cette découverte.

Il réalise des portraits à l'aide de scotch. Il superpose les couches afin de donner de la couleur. Il utilise la transparence du médium pour réaliser ces tableau. Il réalise des images, des portraits que nous connaissons: scène de films ou objets qui marquent l'histoire. Il s'inspire également de ces connaissances. 

Le rendu est comme pixelisé mais reste plastique.

Il rend avec une grande précision les lumière, les formes, les volumes.

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25 janvier 2011

Jenny Holzer

 

Assez de photographe...!!!! Pourtant, et ça depuis des siècles on n'a cessé de communiquer à l'aide l'image. Notre époque nous permet de jouer avec ces effets, ces sens, et je souhaite vous introduire à Jenny Holzer.

Jeny Holzer est une artiste minimaliste et conceptuel américaine. Son médium est le mot, le mot projeter, diffusé, l'expression qui vient perturber notre propre vision de la ville. Elle travaille donc sur le langage et ces formes d'exposition et de diffusions. Sa première série s'intitule "sexe, mort, guerre". Ce sont des sujet difficile mais tellement traité dans l'histoire de l'art qu'ils reste profondément encré.

Ces diffusions sont charger émotionellement et sont parfois violentes. Elle utilise un discours objectif, subversif, et provocateur. Donnant beaucoup de valeur au tutoiement et au présent de ces phrases. Elle dénonce principalement la sphère sociale, nos désires. Elle nous invite comme un slogan a dépasser ces aspect de nos vies qui nous rend robot.

La rue devient moyen decommunication sur des sujets de communication. Les artiste s'introduise dans un monde qui ne leur ai pas destiné mais plus au publicitaire ou au éclairage qui mettent en valeur un monument. On en vient à se demander si ses incrustations dénaturent les monument ou leur donnent un autre aspect, une autre vision. Elle aplatisse tout relief du bâtiment.

Le statue sémiotique dominent les messages déjà présent dans l'environnement urbain: ordre, sentences, conseils, prescription. Dans un certaine mesure c'est une manière aussi de remettre en cause notre propre vision de la ville et surtout de mettre l'accents sur le fait que trop d'enseigne trop de lumière tue l'information qui peut s'y cacher.

J'ai pu voir cette oeuvre présentée dans un lieu totalement prévu à cette effet et en laisse voir toute sa grandeur et hauteur. A Bilbao l'oeuvre "message d'espoir, d'amour" prend tout son sens dans une région où la violence extrémiste est très présente. Mais aussi la bataille de Garnica à quelques kilomètres de cette oeuvre où a été le théâtre d'une grande violence il y a bientôt 100 ans. Cette oeuvre vous éblouie, vous ne pouvez saisir le message, la lumière est trop violente. Aussi cette oeuvre est sonore, le "bruit" est strident. Les images vous donne le tournis. Vous vous sentez perdre pied devant cette réalitée que vous ne pouvez voir. Son oeuvre est envahissante.

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16 janvier 2011

Lee Friedlander

Et si on continuait pas un autre photographe "graphiste". Lee Friedlander est un photographe américain. Comme Kertetz, il travaille beaucoup avec la lumière. Il est très connu au Etat-Unis pour avoir photographier Madonna mais aussi pour de grand magazine américain dans les années 70. La bourse Guggenheim lui lancera sa carrière de photographe artistique et fera en sorte de la poursuivre.

Il photographie les rues, la ville moderne en mélangeant toutes sortes d'éléments, des panneaux, des poteaux, des vitrines, et la présence dans un cadre de ces éléments donne une certaine confusion à ces images. Il superpose les plans et joue avec la profondeur. Les éléments du décor urbain sont ces meilleurs outils. Ce qui est particulier dans ces images est la relation qu'il entretient avec ce paysage qui est totalement détaché de la vie "active" d'une ville en générale. Il capture sa vision de la vie moderne. Il nous montre l'aliénation de la vie moderne. Il mélange les matières, les superposent, mélange les plans. Il imprègne les personnes de l'ombre ou de la matière. Il joue avec les reflets. Je vois, je ne vois plus ou autrement. L'image est manipulée.

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6 janvier 2011

André Kertèsz

Aujourd'hui je vais vous parler d'un photographe que j'affectionne particulièrement.André Kertèsz : photographe hongrois des années 1910. Je l'ai découvert lors de mes recherches sur le corps et l'architecture. Il expérimente la photographie comme un élément graphique à part entière. Il joue avec les contrastes, et la lumière. La perspective en est faussée et le spectateur est désappointé face à la profondeur de l'image ou même la perspective qui nous fait tourner la tête. L'illusion s'oppose à la réalité de notre vision. Il est difficile de saisir l'image comme un tout. Il se sert des lignes naturelles de la photographie pour l'aplatir et faire disparaître la perspective. 

Pour ces nus il utilise des miroirs afin de déformer ce corps. Il devient alors totalement surréaliste à l'image des peintures de Max Ernst ou de Dali.

Je vous présente cette artiste car il y a une très belle expo de cette artiste ainsi que Emile Zola au chateau de Tours jusqu’au 29 Mai 2011. Aussi André Kertèsz expose au Jeu de Paume à Paris jusqu'au 6 fevrier 2011.

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25 novembre 2010

Christoph Steinbrener et Rainer Dempf

 

L'artiste Christoph Steinbrener et la graphiste Rainer Dempf réalisent des interventions qui dérangent l'espace publique. Ils interviennent in situ dans ces lieux et interrogent le spectateur de la présence incongru d'éléments qui viennent rompre le paysage. Le spectateur est interrogateur sur ces éléments. Dans Etape Graphique j'ai découvert ces acteurs de la ville dans leur réalisation nommée, DELETE! Ils débarassent une rue commerçante de tous les logos d'enseigne de la ville de Vienne. Cette création nous invite à nous demander quelle influence les marques ont sur nos habitudes de consommation? Mais aussi on peut tout simplement remarquer que ces marques ont une occupation de l'espace importante et visuellement notre oeil ne peut se poser quelque part. Aussi nous pouvons nous demander à qui appartient l'espace public? Dans cette intervention nous pouvons voir que ces artistes s'approprient le lieu, alors qu'en général les marques se font la guerre et qui aura la plus grosse enseigne. Grace à cette intervention, ils modifient notre perception de l'espace.

A voir sur internet sur le site web : http://www.steinbrener-dempf.com/index.phpdelete_6_1delete_9_1trip_presse_pinguin_1

 

22 novembre 2010

Michael Ackerman

 

Dans mes découvertes quotidiennes, je souhaite vous faire partager une de celle-ci. Dans TGV magazine (129), j'ai découvert le photographe Michael Ackerman. Il expose du 10 novembre au 8 janvier 2011 à la Galerie Vu, Hôtel Paul Delaroche (renseignement sur www.galerievu.com) Paris IX. Comme le dis l'article ce sont des séries de clichés où règnent une étonnante étrangeté. La photographie extraite du magazine nous livre un visage serin mais mélancolique. Elle est usée, comme rogné par le temps. L'article mentionne qu'on ne peut sortir indemne de ces photographies et celle-ci m'a particulièrement marqué. La lumière est surréel, comme surgie de nul par et nous guide vers les ténèbres. Son travail nous laisse rêveur face à ces visages. À l'images des photographies de C. Boltansky  ces photographies sont dans le même registre de questionnement. L'identité, la guerre, le côté glacial de ces photos, la solitude et l'inquiétude sont des questionnements qui marquent ces clichés. Mais également une souffrance troublante et tremblante à l'image des peinture de Bacon.

A voir je pense.20101108_Ackerman01

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